LA PRISE DE RISQUE MÉLANODERME ENTREPRENEURIALE

Si l’on considère les années récentes, nous constatons que les questions d’argent ont toujours animé les Africains et les Afro-descendants. Typiquement, il y a eu la période commencée avec faste vers 1890 à Durham (Oklahoma, USA). Elle s’est amplifiée à partir de 1910. Et elle s’est terminée funestement à Tulsa (baptisé quartier de « Greenwood » par Booker T. Washington) dans l’Oklahoma entre le 31 mai et le 1er juin 1921.

En moins de 30 ans, à Tulsa, communément appelée « Black Wall Street », il y eut « 21 restaurants, 30 épiceries, 2 cinémas, 1 centre de santé, 1 banque, 1 librairie, 1bibliothèque, 1 poste, des écoles, des cabinets d’avocats, une compagnie de bus et même deux avions ».

Booker T. Washington, avait pris bonne note, dans son commentaire de la ville de Durham, du niveau de diversité professionnelle. Il a écrit qu’il n’avait :

« jamais vu dansune ville de cette taille autant de forgerons prospères, de timoniers, d’agents de filature de coton et de propriétaires d’usines de tabac parmi les Nègres ».

Les échanges et transferts financiers entre l’Europe et l’Afrique

Aujourd’hui, il existe une forte préoccupation financière parmi les jeunes et moins jeunes générations de Noirs nés en Afrique et en Occident. On voit fleurir beaucoup d’initiatives privées et courageuses pour se lancer dans la création de valeur.

Par ailleurs, si l’on s’intéresse à ce qui se passe entre la France et les pays Africains subsahariens notamment, « les flux financiers envoyés en Afrique par les diasporas représentent des montants en constante augmentation : 70 milliards d’euros par an, dont près de 10 milliards en provenance de France, supérieurs au montant de l’aide publique et des investissements extérieurs ».

Néanmoins, cela ne contribue pas à l’équipement ou à l’investissement du pays africain concerné. Si 10% seulement de ces flux étaient consacrés à des « investissements structurants » ou des créations d’entreprises en Afrique, cela constituerait une source de financement annuelle régulière de 7 milliards d’euros (15% des investissements étrangers).

L’École Politique Africaine – EPA : donner un sens business à votre
apprentissage

Comme vous le voyez, l’enjeu de business Afro est important, urgent et majeur. Au cours de votre apprentissage à l’École Politique Africaine, vous avez aussi la possibilité de parfaire vos connaissances en économie et de vous projeter avec les cours suivants : « Les politiques africaines de développement économique » et « L’Entrepreneuriat Africain ».

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Amon Joane

Bibliographie et Webographie :

👉 [1] Greenwood (Tulsa) — Wikipédia (wikipedia.org)
👉 [2] Black Wall Street, Grandeur Noire, Black Wall Street – YouTube
👉 [3] Black Wall Street (Durham, North Carolina) – Wikipedia
👉 [4] Conseil français des investisseurs en Afrique – CIAN, Les diasporas
africaines, accélératrices des économies du continent, enquête de Bénédicte
Châtel et Anne-Guillaume-Gentil, Eyrolles, 2019, page 10 et page 13

 

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